Pierre Charles DUSILLION (1804-1878) architecte

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François DUSILLION (1695-3.11.1765 p.St Pierre, Lille (Nord) pt Jean Baptiste et François Dusillion ) marchand mercier & Marie Françoise Becquet (1707-24.10.1781 p.St Pierre, Lille) fille d'Etienne et de Marie Louise Soury

    1-Marie Françoise Joseph °10.10.1746 p.St Pierre, Lille brodeuse & p.St André, Lille 12.10.1773 Pierre Joseph Pietin °1726 fils d'André +avt 1773 et d'Anne Françoise Castain +av 1773 pt Jean Baptiste Dusillion peintre

    1-François Joseph (°21.10.1739 p. St André, Lille-avt 1790) dessinateur pour le Roi, dessinateur du génie, arpenteur royal & p.St Pierre, Maubeuge(Nord) 2.9.1761 Anne Thérèse Joseph Labarrière °1741 Maubeuge fille de Simon +avt1761 et de Jeanne Marguerite Pecqueur

        2-Alexandre-Joseph (27.10.1764 Lille p St Pierre, Lille-1821) Engagé en 1874 comme dessinateur au sein de l'artillerie puis du génie, il fut en service à Saint-Domingue jusqu'en 1792. Arpenteur et dessinateur géographe à Saumur en 1793, il s'installa à Angers avant de rejoindre à nouveau le génie militaire en 1800. Prisonnier des Anglais à l'issue du siège de Saint-Sébastien (1813), il fut nommé Chevalier de la L.H par décret du 25.11.1819 après son retour en France (voir dossier de L.H)

      2-Amand Fidele Joseph (1765- 29.12.1767 p.St André, Lille)

      2-César Auguste (18.11.1768 p.Saint-André, Lille-e 1835) dessinateur, tailleur de pierre & p. de Notre-Dame de Nantilly, Saumur (Maine-et-Loire) 25.1.1790 Marie Ouvrad °1765 Saumur fille de Jean marinier et de Marguerite Bailly

Il entama également sa carrière au sein de l'artillerie avec un poste de dessinateur à l'arsenal de Nantes en 1786 avant d'oeuvrer comme conducteur de travaux aux Ponts et Chaussées en 1788-89. Installé à partir de 1790 à Saumur, il y apparaît comme architecte en 1791. Il fut garde magasin, commis aux écritures des hôpitaux militaires entre 1794/1796, instituteur. Puis à Paris, travailla sous les ordres des architectes Beaumon, Rondelet et Viel. En 1801, il fut engagé par le ministère de l'intérieur, qui le nomma inspecteur des bâtiments du « Palais des beaux-Arts » l'ancien collège des Quatre-Nations destiné à accueillir les écoles des Beaux-Arts. Il y oeuvra sous la direction d'Antoine-Laurent Thomas Vaudoyer et fut un collaborateur très proche.

            3-Pierre Charles DUSILLION (30.5.1804 m Mme Vaudoyer-31.12.1878) architecte parisien & Adèle Marie Félicité Gobert Neveu d'Auguste Jean-Baptiste Gobert, °1801 peintre de fleurs et aquarelliste, 19 è siècle (Ecole Française) Débuta au Salon de 1841 (Bénézit) CH L.H .

Il a fait l'école des Beaux Atrs parrainé par Vaudoyer. « il s’agit ici de retracer la carrière de Pierre-Charles Dusillion (1804-1878) en s’intéressant plus particulièrement à la contribution décisive de cet architecte parisien au développement du style néorenaissance sous la Monarchie de Juillet. Une maison conçue par Dusillion en 1835 est en effet l’une des réalisations les plus précoces ainsi qu’un véritable manifeste de ce style, dont elle annonce les rapports ambigus à la norme classique et à un historicisme plus pittoresque qu’archéologique. Matrice d’un éclectisme décomplexé et, à ce titre, bientôt décrié, l’art de Dusillion, qui se diffusa aussi bien en province qu’à l’étranger, se nourrit cependant d’une approche pratique de l’architecture française du XVIe siècle, dont ce disciple de Lebas et de Froelicher a directement complété, transformé ou étudié d’importants jalons » Il entra dans l'atelier Vaudoyer en 1823.Il y suivit un enseignement académique, fut un peu confié à Louis Hippolyte Lebas neveu de Vaudoyer.

Pierre-Charles Dusillion entra ainsi dans l’atelier Vaudoyer le 15 juillet 1823. Il y suivit un enseignement académique que le vieil architecte avait alors peu à peu confié à son neveu, Louis-Hippolyte Lebas. Malgré la brièveté de sa formation aux Beaux-Arts, qu’il quitta sans récompense, Dusillion eut l’occasion d’être confronté de manière très précoce aux grands chantiers parisiens, que ce soit en tant qu’apprenti de son père ou en tant que sous-inspecteur des travaux confiés à ses maîtres ou à d’autres architectes. Ce genre d’emploi subalterne au service du ministère de l’Intérieur, pour le compte de l’État ou de la Ville de Paris, conforme au système organisé par Quatremère de Quincy, constituait autant une étape complémentaire de l’enseignement architectural dispensé en atelier que le débouché immédiat des études à l’École des Beaux-Arts.

Pierre-Charles aurait pu suivre la même voie que ses père, oncle et grand-père, en entrant lui aussi au service de l’État. Or, à l’instar de nombre de ses camarades non lauréats, il délaissa bientôt le fonctionnariat, chichement rétribué, au profit d’une carrière libérale bien plus lucrative. Son fonctionnaire de père n’avait en effet pu lui offrir qu’une enfance « plus près de la misère que de l’économie » et le jeune homme avait vécu ses seize premières années dans un entresol étroit, sombre et mal aéré du palais des Beaux-Arts qu’il partageait avec son père, sa grand-mère infirme et ses quatre frères et sœurs. Le jeune Pierre-Charles fut également attiré par une carrière libérale après avoir été l’assistant de Joseph-Antoine Froelicher. Ce dernier était devenu l’architecte attitré des grandes familles légitimistes et surtout de la duchesse de Berry. Bâtisseur et rénovateur de châteaux, Froelicher s’était implanté dans le quartier du faubourg Saint-Germain, véritable bastion 

de la vieille aristocratie fidèle à la branche aînée des Bourbons. Dusillion suivit en tout point cet exemple de réussite professionnelle et sociale, en s’adressant au même type de clientèle et ens’installant dans le même quartier. C’est ainsi qu’il choisit de construire son cabinet et sa maison dans la nouvelle rue de Chanaleilles, où il emménagea avec sa famille après 1842. Ce choix était certainement dû à la proximité, au 8 (auj. 14) de la rue Vaneau, d’un hôtel particulier édifié d’après ses plans. Construit entre 1835 et 1836 par l’entrepreneur Genaille, qui y vécut plusieurs années, cet hôtel constitue une monumentale vitrine du savoir-faire de Dusillion ainsi qu’un véritable manifeste architectural du style néorenaissance.Dusillion fut l’un des rares architectes du Second Empire dont l’agence parisienne avait une succursale en province. Celle-ci, dirigée par son assistant, le Suisse Frédéric-Louis de Rutté, était située dans un quartier aisé de Mulhouse. Malgré l’échec de deux projets de lieux de culte destinés à cette ville industrielle, Dusillion y avait trouvé une riche clientèle bourgeoise. Il construisit notamment pour André Koechlin le château du Hasenrain entre 1852 et 1854, une villa suburbaine néorenaissance. Si une grande partie de son œuvre est surtout constituée de rénovations ou d’agrandissements de châteaux (dont Commarin en Bourgogne, Condé-sur-Iton en Normandie, et Torcy dans le Pas-de-Calais) et, plus rarement, de constructions de logis aristocratiques (comme celui de La Rochebeaucourt, en Charente), il conçut également des immeubles parisiens tels que le 27 de la rue de Marignan vers 1861 ou les 70-70bis de la rue de l’Université en 1870. Si l’immeuble de la rive droite fond dans un ensemble éclectique haussmannien quelques motifs

employés dans la rue Vaneau, comme les putti encadrant le numéro, celui de la rive gauche adopte une architecture néo-Louis XV très éloignée du style qui avait fait la fortune de l’architecte de la rue de ChanaleillesÀ partir de cette époque, Pierre-Charles est assisté de ses fils. Il comptait probablement sur l’aîné, Émile, envoyé parfaire son apprentissage auprès d’Abel Blouet, pour reprendre l’agence. Afin de lui mettre le pied à l’étrier, il conçut avec lui le projet d’église pour Bâle, exposé au Salon de 1857 sous leurs deux noms. Malheureusement, Émile mourut prématurément trois ans plus tard. Les espoirs du père se reportèrent alors sur le cadet, Léon, qui dut abandonner sa vocation d’artiste peintre de la vieille aristocratie fidèle à la branche aînée des Bourbons. Dusillion suivit en tout point cet exemple de réussite professionnelle et sociale, en s’adressant au même type de clientèle et en s’installant dans le même quartier. C’est ainsi qu’il choisit de construire son cabinet et sa maison dans la nouvelle rue de Chanaleilles, où il emménagea avec sa famille après 1842. Ce choix était certainement dû à la proximité, au 8 (auj. 14) de la rue Vaneau, d’un hôtel particulier édifié d’après ses plans. Construit entre 1835 et 1836 par l’entrepreneur Genaille, qui y vécut plusieurs années, cet hôtel constitue une monumentale vitrine du savoir-faire de Dusillion ainsi qu’un véritable manifeste architectural du style néorenaissance.Entre la fin du Second Empire et le début de la Troisième République, Dusillion comptait parmi les architectes parisiens les plus aisés. Propriétaire d’une maison à Neuilly-sur-Seine depuis 1863, il était considéré comme particulièrement riche dans un article de 1873 ; Le 31 décembre 1878, il s’éteignit à l’âge de 74 ans, aux termes de plus d’un demi-siècle d’une carrière décisive dans le développement du style néorenaissance. Loin de ne constituer qu’une simple mode romantique qui exerça un « charme presque effrayant » sur le cœur des contemporains de Heine et de Houssaye, ce style architectural a constitué un véritable laboratoire des solutions éclectiques de la seconde moitié du XIXe siècle. Après tout, comme le rappelle François Loyer, le XVIe siècle ainsi ressuscité n’était-il pas « le fondateur de l’éclectisme »? (Joseph Specklin)

                 4-Emile (17.6.1834 Paris 10è -1860)

                 4-Léon (20.3.1837 Paris 10è-1894) architecte & Paris 7ème 28.12.1868 Le mariage a été déclaré nul car les parties ne se sont pas présentées. (C.M Paris 12.8.1868 Me Delapalme) Paris 7è 11.1.1869 Joséphine Augustine Burette °28.12.1845 Paris fille d'Alphonse Victor (1806-1873) artiste peintre et de Louise Joséphine Françoise Raymond pt Auguste Jean-Baptiste Gobert, °1801 peintre de fleurs et aquarelliste, 19 è siècle (Ecole Française) Débuta au Salon de 1841 (Bénézit) CH L.H son oncle.

   1-Jean-Baptiste (°20.12.1740 p St André, Lille-20.5.1788 p St Maurice, Lille pt Fidele Désiré Joseph Dussillion son fils ) peintre de genre à Lille et marchand épicier (Ecole Française) & Catherine Elisabeth Joseph Gadenne + avt1788

Elève à l'Ecole de dessin, académicien, adjoint pour la décision des prix de l'Ecole de dessin, ancien médailliste des Ecoles de dessin et d'architecture de la ville de Lille. Il exposa dans cette ville un très grand nombre d'années entre 1773 et 1788. (Bénézit)

       2-Fidèle Désiré Joseph °1773 Lille peintre à Lille (Ecole Française). Elève de l'Ecole de dessin et d'architecture. Il exposa à Lille dès 1781 à l'âge de 8 ans . Il fut surtout par la suite peintre de miniatures. (Bénézit)

      2-Ignace Joseph °avt 1777 portraitiste à Lille.(Ecole Française) Il exposa à Lille en 1785 et 1786. (Bénézit)

     2-Louis Joseph °avt 1777 portraitiste à Lille (Ecole Française) Il exposa au Salon de Lille en 1785 et 1786.

(Bénézit)

     2-Victoire Désirée Joseph (°e1785 Lille-19.5.1852 Perpignan (Pyrénées-Orientales) & Louis Charles Benoît Carbonnelle +avt 1852

  1-Jean Marie Joseph °19.10.1742 p.St André, Lille

 

 

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